Après plus d'un an de silence radio (nouvelle activité professionnelle + grossesse obligent), me revoilà pour partager avec vous de nouvelles aventures bavaroises, ressenties et narrées par une Française qui aime décidément de plus en plus son pays d'adoption !
Puisque nous en sommes à parler de grossesse, tiens, justement. Il serait peut-être temps de faire un petit point sur la vision allemande de la famille.
(crédit image : Babelio)
Nos deux pays, quoique voisins, se montrent très différents à ce niveau-là !
Bon, l'Allemagne est en train de (beaucoup) changer depuis environ 10 ans. Et c'est tant mieux car il faut bien dire que la mentalité allemande niveau politique des naissances et des famille était loin d'être simple...comparée à la nôtre, j'entends.
Je m'explique.
En France, il est normal qu'une femme reprenne son activité professionnelle deux ou trois mois après l'accouchement. Certes, c'est tôt. Mais c'est tout de même considéré comme étant dans la norme des choses.
En France, il est normal qu'une crèche accepte les enfants dès deux mois, donc.
En France, personne ne vous appellera Rabenmutter, alias "mère corbeau" (comprenez par là "mère indigne", comme c'est réjouissant...!) si vous retournez travailler moins d'un an après accouchement.
Vous l'aurez compris : en Allemagne, la mentalité "travail - famille - patrie" n'est pas une légende et a la dent dure. Encore aujourd'hui. Bien moins qu'il y a 20 ans ceci dit, comme quoi les choses vont tout de même en s'améliorant, ce qu'il faut féliciter.
Le système scolaire a présenté un sacré frein à la carrière des femmes, qui s'arrêtaient jadis tout bonnement de travailler à la naissance de leur progéniture !
Hé oui : que faire lorsque votre enfant est libéré de ses cours à 13h ?!
Sachant en plus que les systèmes de crèches n'existent que depuis une dizaine d'années en Allemagne...!! (oui je sais, ça surprend...)
En gros, on comprend vite pourquoi les femmes allemandes ont le taux de natalité le plus bas d'Europe (1,3 enfant par femme) !
Les Françaises, elles, caracolent en tête de liste avec 1,9 enfant par femme. Il faut dire que l’État français leur facilite la vie depuis très longtemps. Les crèches françaises ont vu le jour vers le milieu du XIXème siècle...A bon entendeur !
Les jeunes Allemandes doivent donc désormais se battre contre leur propre culture afin d'imposer une vision plus moderne de la maternité. Il en va de l'avenir-même de leur pays, puisque le nombre d'Allemands ne cesse de décroître...là où plusieurs autres pays d'Europe (dont la France, donc) ne cessent d'augmenter !
Les politiques allemands ont enfin pris le problème à bras le corps. Un peu tard peut-être, ricanent certains. Mais Ursula von der Leyen, actuelle Ministre du Travail, a beaucoup œuvré pour la cause féminine et par extension la cause maternelle : http://www.lepetitjournal.com/munich/accueil/actualite/142184-journee-de-la-femme-portrait-d-ursula-von-der-leyen-hambourg-berlin
L'Allemagne met donc les bouchées doubles afin de combler son retard en matière de natalité et de gestion de la famille, qui lui aurait rapidement porté préjudice sur le plan économique à moyen terme (problème pour les retraites, la main d’œuvre, etc.)
Connaissant notre voisin d'Outre-Rhin, allez, on leur fait confiance pour remonter la pente !
Puisque nous en sommes à parler de grossesse, tiens, justement. Il serait peut-être temps de faire un petit point sur la vision allemande de la famille.
(crédit image : Babelio)
Nos deux pays, quoique voisins, se montrent très différents à ce niveau-là !
Bon, l'Allemagne est en train de (beaucoup) changer depuis environ 10 ans. Et c'est tant mieux car il faut bien dire que la mentalité allemande niveau politique des naissances et des famille était loin d'être simple...comparée à la nôtre, j'entends.
Je m'explique.
En France, il est normal qu'une femme reprenne son activité professionnelle deux ou trois mois après l'accouchement. Certes, c'est tôt. Mais c'est tout de même considéré comme étant dans la norme des choses.
En France, il est normal qu'une crèche accepte les enfants dès deux mois, donc.
En France, personne ne vous appellera Rabenmutter, alias "mère corbeau" (comprenez par là "mère indigne", comme c'est réjouissant...!) si vous retournez travailler moins d'un an après accouchement.
Vous l'aurez compris : en Allemagne, la mentalité "travail - famille - patrie" n'est pas une légende et a la dent dure. Encore aujourd'hui. Bien moins qu'il y a 20 ans ceci dit, comme quoi les choses vont tout de même en s'améliorant, ce qu'il faut féliciter.
Le système scolaire a présenté un sacré frein à la carrière des femmes, qui s'arrêtaient jadis tout bonnement de travailler à la naissance de leur progéniture !
Hé oui : que faire lorsque votre enfant est libéré de ses cours à 13h ?!
Sachant en plus que les systèmes de crèches n'existent que depuis une dizaine d'années en Allemagne...!! (oui je sais, ça surprend...)
En gros, on comprend vite pourquoi les femmes allemandes ont le taux de natalité le plus bas d'Europe (1,3 enfant par femme) !
Les Françaises, elles, caracolent en tête de liste avec 1,9 enfant par femme. Il faut dire que l’État français leur facilite la vie depuis très longtemps. Les crèches françaises ont vu le jour vers le milieu du XIXème siècle...A bon entendeur !
Les jeunes Allemandes doivent donc désormais se battre contre leur propre culture afin d'imposer une vision plus moderne de la maternité. Il en va de l'avenir-même de leur pays, puisque le nombre d'Allemands ne cesse de décroître...là où plusieurs autres pays d'Europe (dont la France, donc) ne cessent d'augmenter !
Les politiques allemands ont enfin pris le problème à bras le corps. Un peu tard peut-être, ricanent certains. Mais Ursula von der Leyen, actuelle Ministre du Travail, a beaucoup œuvré pour la cause féminine et par extension la cause maternelle : http://www.lepetitjournal.com/munich/accueil/actualite/142184-journee-de-la-femme-portrait-d-ursula-von-der-leyen-hambourg-berlin
L'Allemagne met donc les bouchées doubles afin de combler son retard en matière de natalité et de gestion de la famille, qui lui aurait rapidement porté préjudice sur le plan économique à moyen terme (problème pour les retraites, la main d’œuvre, etc.)
Connaissant notre voisin d'Outre-Rhin, allez, on leur fait confiance pour remonter la pente !
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